Appelé aussi parquet contrecollé, le parquet flottant se distingue par plusieurs atouts comparativement au parquet traditionnel en bois massif. Composé de trois couches de bois assemblées par collage, il représente une option séduisante. Avant de opter pour ce type de sol dans votre maison, il est essentiel de connaître ses principaux avantages et inconvénients. Le parquet flottant est notamment simple à poser, sans besoin de clous ni de colle ; sa construction en multicouches lui confère une bonne stabilité, le protégeant des fluctuations de température ; il est économique et offre un bon rapport qualité-prix ; de plus, sa variété de finitions, que ce soit en bois clair ou foncé, lui permet de s’harmoniser avec divers styles décoratifs, du plus classique au plus moderne. Cependant, il est moins durable que le parquet massif, sensibles à l’humidité, non-renovables par ponçage et peu isolant phoniquement. Malgré ces considérations, le parquet flottant demeure un choix fréquent pour de nombreux foyers, alliant fonctionnalité et esthétique attrayante.
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ToggleLes bénéfices du parquet flottant
Une essence de bois pour chaque style
À la différence du parquet stratifié, qui est fait de matériaux synthétiques, la couche visible du parquet flottant est en bois véritable, semblable à celui du parquet massif. Les deux autres strates sont généralement composées de HDF (fibres de bois haute densité). Dans la majorité des cas, cette couche superficielle, ou couche d’usure, est en chêne. Il est préférable de choisir du chêne provenant de sources locales comme le label Parquet de France, bien que certaines provenances soient de l’Est européen ou de Chine. D’autres types de bois comme le châtaignier, le hêtre, l’érable ou le robinier sont également disponibles. Les bois exotiques, autrefois plus courants, sont aujourd’hui en déclin pour des raisons écologiques, bien que leur approvisionnement soit désormais plus régulé.
Un coût inférieur à celui du bois massif
Le coût du parquet flottant varie généralement entre 15 et 120 euros le mètre carré, tandis que celui du parquet massif oscille entre 39 et 200 euros le mètre carré. Le prix du parquet flottant dépend de l’essence du bois, de sa qualité certifiée ou non, ainsi que de la taille et de l’épaisseur des lames, sans oublier le type de finition choisie.
Une installation plus aisée
Le parquet flottant se pose facilement grâce à un système de clipsage sur une sous-couche, contrairement à la majorité des parquets massifs qui requièrent clouage ou collage. Ce type de parquet est également plus stable grâce à sa structure multicouche et résiste bien aux variations de température.
Les limites du parquet flottant
Vulnérabilité à l’humidité
Le parquet flottant peut se déformer si l’humidité de l’air est trop élevée ou en cas d’inondation. Il est déconseillé de l’installer près d’appareils produisant de l’humidité comme les lave-vaisselles ou les machines à laver. Pour les salles d’eau, il est recommandé d’opter pour des bois adaptés à l’humidité, similaires à ceux utilisés pour les terrasses en bois exotique.
Une seule possibilité de ponçage
Les parquets flottants les moins chers possèdent une couche d’usure en bois noble assez mince, permettant un seul ponçage. Il est donc judicieux de réserver ces parquets à des zones peu passantes. Si vous craignez les rayures, optez pour des finitions huilées plutôt que vernies, les marques y seront moins visibles.
Faible isolation phonique
Les performances acoustiques d’un parquet flottant sont généralement faibles, créant un effet de résonance. Il est donc essentiel d’ajouter une sous-couche acoustique pour améliorer l’isolation sonore, en plus d’un pare-vapeur classique.
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